28 novembre 2021

From the Astral – Oli Astral

De ce côté-ci de l’Atlantique, le jazz canadien s’est fait un nom grâce à des artistes tels qu’
Oscar Peterson, Paul Bley, Kenny Wheeler, Gil Evans, Diana Krall… des labels à l’image de RCI, Effendi, Songlines... des écoles comme le Banff Centre for Arts and Creativity et, bien sûr, le célébrissime Festival International de Jazz de Montréal. La scène contemporaine n’en est pas moins active, comme le prouve Oli Astral.

Oli Astral a été créé par le guitariste Olivier Grenier-Bédard, avec le contrebassiste Frédéric Alarie et le batteur William Régnier. From the Astral, premier album du trio, sort le 14 janvier 2022 sur le label Multiple Chord Music. Les six morceaux sont signés Grenier-Bédard.

Les thèmes-riffs (« From the Astral ») aux allures de comptines (« From the Heart »), le plus souvent aériens (« Spectre Sonore »), se dévident en boucles (« From the Deep »), sur des tempo médium-lents (« Avec Plaisir »), encadrées par les lignes souples de la contrebasse (« L'envol ») et les frappes compactes de la batterie (« Avec Plaisir »), tandis que ça-et-là des effets électro plantent des décors de science-fiction (« Spectre Sonore »). Ces atmosphères étirées (« From the Astral »), presque psychédéliques (« Spectre Sonore »), accentuées par une sonorité cristalline et feutrée de la guitare (« L'envol ») et soutenues par une rythmique veloutée (« Avec Plaisir »), poussent à la méditation...

From the Astral développe un univers sonore vaporeux aux touches électro, dans la lignée d’un jazz contemporain décontracté et éthéré.

Le disque

From the Astral
Oli Astral
Olivier Grenier-Bédard (g, électro), Frédéric Alarie (b, électro) et William Régnier (d)
Label Multiple Chord Music
Sortie le 14 janvier 2022

Liste des morceaux

01. « From the Astral » (8:16).
02. « L'envol » (3:54).
03. « From the Deep » (4:39).
04. « Avec Plaisir » (4:11).
05. « From the Heart » (7:46).
06. « Spectre Sonore » (6:48).

Toutes les compositions sont signé Grenier-Bédard.


26 novembre 2021

A la découverte d’Olivier Grenier Bédard…

Avide de musiques diverses et variées, Olivier Grenier Bédard a formé le trio Oli Astral, qui sort From The Astral en janvier 2022. Partons à la découverte de ce guitariste québécois dont la démarche électro-acoustique attise la curiosité...


La musique

L’aventure a débuté lorsque j’étais très jeune, dans le sous-sol de la maison familiale, avec la collection de disques et de vinyles de mon père... Je ne sais pas quand j’ai découvert le jazz car il y avait toujours de la musique dans la maison ! Certains artistes de jazz sont dans mes oreilles depuis le début... Quant aux autres, je les ai découverts en 2008, lors de mon arrivée à Montréal. Et c’est le CÉGEP qui m’a permis d’approfondir l’univers du jazz contemporain.

Mon père était guitariste de jazz amateur. C’est donc lui qui m’a fait connaître le jazz et la guitare ! Ma guitare me rappelle tous les moments que nous avons passés ensemble, avec mon père, à discuter, écouter, jouer... La guitare, à mes yeux, c’est également un instrument qui traverse plusieurs genres musicaux. C’est l’instrument idéal pour moi parce qu’il me permet de satisfaire un certain « besoin d’expansion ». Qui pense à la guitare, pense au jazz, au rock, au folk… Et quand on se met à composer de la musique créative avec la guitare, on peut « élargir » la musique, mélanger les genres, et utiliser les différentes caractéristiques de l’instrument !

Oli Astral (c) Hyppolyte Vendra
Hippolyte Vendra
J’ai eu la chance d’aller au CÉGEP et de suivre le cursus de guitare jazz à l’Université de Montréal. Grâce à mon parcours académique, j’ai pu côtoyer John Abercrombie, Jonathan Kreisberg et Mike Moreno. Montréal est une belle ville pour le jazz: j’ai d’abord pu faire des tournées avec LEAF, un quartet de jazz contemporain, puis j’ai formé Oli Astral, un trio qui fusionne la guitare jazz et des atmosphères sonores créées à partir de technologies audio numériques.

Sinon, Pat Metheny est probablement le guitariste que j’ai écouté le plus ! La fluidité de son jeu m’a beaucoup inspiré. Depuis quelque temps, je suis également attiré par la musique électronique. Atmosphères et textures ont toujours été importantes à mes oreilles ! Et je trouve des choses intéressantes dans ce genre musical, à l’image de cette playlist que j’ai créée.


Cinq clés pour le jazz

Qu’est-ce que le jazz ? Pour moi, il s’agit d’une musique créative, où l’on recherche un équilibre entre l’improvisation et la composition, un équilibre entre la liberté et la discipline. Je pense que la définition du jazz s’est élargie à travers les années, puisque les musiciens recherchent leur identité à travers cette musique, et que l’identité des individus d’une époque n’est pas figée dans un genre musical précis. Donc, le jazz change, tout comme les gens, les sociétés et le monde.

Pourquoi la passion du jazz ? La créativité, la recherche, le besoin d’expansion… Où tout simplement parce que l’on ressent quelque chose lorsqu’on l’écoute !!!

Où écouter du jazz ? Dans les clubs, les festivals, les salles de spectacle, ou même à la maison, lors d’une soirée musique avec des ami(e)s. La musique est quelque chose qui se vit en groupe ! Dans la mesure du possible les gens devraient éviter les plateformes comme Spotify, Apple Music ou Deezer, mais plutôt encourager les artistes sur Bandcamp. Nous vivons dans un monde un peu paradoxal : d’un côté nous souhaitons tous avoir accès à ces services, mais, de l’autre, nous voulons aussi vivre dans un monde où la culture est rétribuée à son juste prix... Merci donc à tous ceux et celles qui achètent encore de la musique ! (sourire)

Comment découvrir le jazz ? Comme je le dis au-dessus, la musique est une expérience sociale. Donc je crois que c’est en allant aux concerts et en échangeant avec des passionnés que l’on peut découvrir et aimer le jazz. Dans mon cas, c’est ce qui s’est passé : mon père m’a transmis son amour du jazz, de la guitare et de la musique en général !

Une anecdote autour du jazz ? Un jour, j’ai vu Ben Monder au 55 Bar, un club de NYC. Nous partagions une table avec trois ou quatre amis. Le concert était très intense. Tout le monde semblait en immersion totale dans la musique. Après environ une heure de musique, je commence à ressentir des symptômes physiques, comme des douleurs dans mon corps. Je remarque également qu’un de mes amis n’a pas non plus l’air dans son assiette. De retour à l'hôtel, je ne me sens pas bien du tout et lui demande s’il ressent la même chose que moi. Il me répond que oui. Cela peut paraître une histoire un peu sombre, mais je crois qu’elle témoigne du pouvoir de la musique, et de ce qu’elle peut faire ressentir... Je dois dire que ce concert a été pour moi une expérience assez marquante !


Le portrait chinois

Si j’étais un animal, je serais un chien
Si j’étais une fleur, je serais une tulipe
Si j’étais un fruit, je serais une pomme
Si j’étais une boisson, je serais un thé
Si j’étais un plat, je serais une pastilla de Fez
Si j’étais une lettre, je serais un O
Si j’étais un mot, je serais Astral
Si j’étais un chiffre, je serais 12
Si j’étais une couleur, je serais bleu
Si j’étais une note, je serais Do


Les bonheurs et regrets musicaux

Ma plus belle réussite musicale est d’avoir la chance de jouer de mon instrument tous les jours ! Et, pour l’instant, je ne sais pas quel est mon plus grand regret musical...


Sur l’île déserte…

Quels disques ? Secret Story de Metheny, Weekend in L.A. de George Benson et Invisible Cinema d’Aaron Parks.

Quels livres ? Free Play de Stephen Nachmanovitch, The Music Lesson de Victor L. Wooten et Dao de jing de Lao Tseu.

Quels films ? Star Wars de George Lucas, The Salt of the Earth de Juliano Ribeiro Salgado et Wim Wenders, et Up de Disney / Pixar.

Quelles peintures ? Il faudrait demander à mon épouse, elle s’y connaît beaucoup mieux que moi !

Quels loisirs ? La lecture.



Les projets

Un vidéoclip sort le 5 décembre 2021 et un album le 14 janvier 2022 ! Par ailleurs, une tournée est prévue pour l’été 2022. L’expérience Live aura une dimension visuelle : en plus des ordinateurs, contrôleurs MIDI et autres synthétiseurs modulaires, nous projetterons des images vidéos pendant le spectacle. Bienvenue dans l’univers d’Oli Astral !


Trois vœux…

Que les gens apprécient ce nouveau projet et que la musique leur apporte du confort

Que nous ayons la chance de produire notre spectacle dans le plus d’endroits possibles

Que les gens qui aiment déjà ce projet réservent leur album sur bandcamp ! (rires)

21 novembre 2021

Shan – Trio Shan

En 2011
Pascal Charrier crée la compagnie Naïnô autour de sculpteurs musicaux : l’octet Kami, le sextet Kami Extension, le quartet Omun et le trio Shan. A côté des concerts, stages, ateliers et festivals (Le Son des pierres, Le Son des peuples) qu’il organise, en 2014, le collectif s’est doté d’un label, NaïNô Records.

Le trio Shan, c’est Charrier à la guitare folk, Julien Pontvianne à la clarinette ou au saxophone ténor et Ariel Tessier à la batterie. Le premier disque éponyme sort le 18 juin 2021 sur le label maison. Le graphisme de la pochette du cd est signée Ursula Caruel, tout comme les œuvres uniques qui illustrent une édition limitée de cinquante vinyles.

Au répertoire de Shan (montagne en chinois) sept improvisations dérivées du solo Petite Montagne (...), composé par Charrier. Trio minimaliste à forte tendance contemporaine, Shan laisse la part belle aux interactions. La guitare passe d’accords lointains aux accents folk (« Traces et Empreintes du Jour ») à des boucles cristallines (« Vagues Animales »), avec un jeu subtil sur les pianissimo (« Plongée vers les Roches Sombres » ) et les forte (« Ce que voit l’Aigle ») qui génère une tension croissante (« La Neige devient Torrent »). La batterie se fond avec la guitare à travers des bruitages quasiment figuratifs (« Le Chant de la Pluie »), des cliquetis aériens (« Ce que voit l’Aigle »), des ponctuations délicates (« Traces et Empreintes du Jour ») et des pulsations qui s’amplifient (« La Neige devient Torrent »), mais toujours avec finesse. Que ce soit aux clarinettes ou au saxophone ténor, les notes sont tenues et ténues (« Traces et Empreintes du Jour »), éparses (« La Neige devient Torrent »), étirées (« Lumières de l’Eau »), bourdonnantes (« Vagues Animales ») et les esquisses mélodiques s’évaporent rapidement (« Ce que voit l’Aigle »)...

Ne cherchez pas des mélodies et ne vous tourmentez pas avec les harmonies, Shan est avant tout un cocktail de textures sonores qui poussent à l’introspection...

Le disque

Shan
Trio Shan
Pascal Charrier (g), Julien Pontvianne (cl, ts) et Ariel Tessier (d).
NaïNô Records – NN2020CD
Sortie le 18 juin 2021

Liste des morceaux

01. « Traces et Empreintes du Jour » (07:52).
02. « Le Chant de la Pluie » (07:06).
03. « Lumières de l’Eau » (03:44).
04. « Plongée vers les Roches Sombres » (01:03).
05. « Ce que voit l’Aigle » (06:07).
06. « Vagues Animales » (04:46).
07. « La Neige devient Torrent » (09:08).


15 novembre 2021

Voyageurs - Samuel Blaser & Marc Ducret

Créé en 1986, Jazzdor fait partie des Scènes de Musiques ACtuelles (SMAC) qui organise un festival automnal à Strasbourg, un festival estival à Berlin et, toute l’année, des concerts, master class, animations, résidences...

En 2014 Jazzdor lance le label Jazzdor Series. Les cinq premiers disques sont des enregistrements en concert, à Berlin ou à Strasbourg. Se succèdent Joëlle Léandre et Vincent Courtois (#1) et Magique (#2), avec Maggie Nicols, Denis Charolles et David Chevalier. Special Relativity (#3) - Heinz Sauer, Daniel Erdmann, Johannes Fink et Christophe Marguet - et Jean-Jacques Avenel solo (#4) sortent en 2015. QÖÖlp live at Kesselhaus (#5), avec Théo Ceccaldi, Valentin Ceccaldi, Ronny Graupe et Christian Lillinger, est publié en 2016. En 2017, La Symphonie Déjouée (#6) du Bernard Strubert Jazztet, est le premier enregistrement en studio du label. Après trois ans de pause, COVID aidant, le label revient avec pas moins de cinq disques, tous sortis en 2021 ! Au catalogue : Als das Kind Kind War (#7 - février 2021) du pianiste Grégory Ott, Tribute to an Imaginary Folk Band (#8 - mars 2021) de BedMakers - Robin Fincker, Mathieu Werchowski, Dave Kane et Fabien Duscombs -, Gentle Ghosts (#9 - juin 2021) du quartet de Benoît Delbecq, avec Mark Turner, John Hébert et Gerald Cleaver, Suite Anabasis (#10 - août 2021) de Dominique Pifarély en octet, et Voyageurs (#11), un duo de Samuel Blaser et Marc Ducret, qui sort le 15 octobre 2021.

Blaser, en compagnie de Pierre Favre ou Gerry Hemingway, et Ducret, aux côtés de Delbecq ou Liudas Mockunas, sont familiers des conversations à deux. L’exercice coule d’autant plus de source qu’ils jouent ensemble dans certaines de leurs formations respectives : Blaser dans Lady M et Ici, et Ducret dans The Samuel Blaser Trio. Pour Voyageurs, le tromboniste et le guitariste proposent huit morceaux de leur cru, trois chacun et deux cosignés.

Dès les deux premiers morceaux, « The Beekeeper » et « Des états lumineux », l’écriture des deux musiciens se marie à un tel point que Voyageurs pourrait être une suite en huit mouvements. Le tromboniste et le guitariste emploient tout un arsenal de techniques étendues qui rend leur musique particulièrement expressive, voire descriptive (« Accross The Mountain Forest » et sa nuée d’insectes...). La sourdine wawa (ou pas), le bourdon, les barrissements, les glissandos veloutés (ou pas), les esquisses mélodiques et les nappes sourdes de Blaser fusionnent avec les grattements, stridences, déflagrations, saturations, grésillements et autres malaxages sonores dont Ducret à le secret. Entre des questions-réponses montées sur ressorts (« The Beekeeper »), des courses-poursuites effrénées (« The Next Morning »), des contre-chants ludiques (« Des états lumineux ») et des échanges de lamentations (« Dans une certaine mesure »), Blaser et Ducret glissent des passages « mécanistes » (« The Next Morning »), bluesy (« Morse ») ou funèbres (« La vie sans toi »). Il y a un côté burlesque dans leurs dialogues piquants (« Morse ») et leurs discussions sont souvent très ludiques (« Des états lumineux »).

Vu les énergumènes, la surprise était forcément au rendez-vous ! Et des surprises de cet acabit, nous en redemandons !

Le disque

Voyageurs
Samuel Blaser & Marc Ducret
Samuel Blaser (tb) et Marc Ducret (g).
Jazzdor Series 11
Sortie le 15 octobre 2021

Liste des morceaux

01. « The Beekeeper », Blaser (04:50).
02. « Des états lumineux », Ducret ( 08:48).
03. « The Next Morning », Blaser (04:35).
04. « Dans une certaine mesure », Blaser & Ducret (04:11).
05. « Morse », Ducret (03:47).
06. « The Rain Only Drums at Night », Blaser (07:14).
07. « Across the Mountain Forest », Blaser & Ducret (03:58).
08. « La vie sans toi », Ducret (02:53).


14 novembre 2021

Paris Rio New York – EHA

Philippe Coignet
forme EHA dans les années 2000. Le claviériste Leandro Aconcha est de la partie depuis le début de l’aventure, en revanche, le saxophoniste Cacau de Queiroz, le bassiste Michel Alibo et le batteur Damien Schmitt ont rejoint le duo pour Paris Rio New York, troisième opus d’EHA, qui sort chez Kwazil le 24 avril 2020.

Sur ce projet Coignet invite un aréopage de musiciens qui justifie le titre de l’album : Rubinho Antunes à la trompette, Sulaiman Hakim au saxophone alto, Lionel Segui au trombone et au tuba, Andy Narell aux tambours en acier, Minino Garay, Juan Manuel Forero et Mario Contreras aux percussions et Mike Stern à la guitare. Toutes les compositions sont signées Coignet. Distance et covid obligent, la plupart des pistes ont été enregistrées séparément et Didier Zilliox, du studio Adima, s’est chargé de leur mixage. Quant à la pochette du disque, joyeuse et colorée, elle est tirée de Joy of Life 8, un tableau de l’artiste danoise Shefali Ranthe.

Les mélodies de Coignet sont souvent des thèmes-riffs (« Toronto Layover ») exposés à l’unisson (« Plain Dance ») ou en contrepoints (« 2 Stars in my Skies »). Toute la panoplie groovy y passe : des envolées funk du saxophone (« Celeste A »), volontiers shouter (« Missié Didié »), aux chœurs des soufflants (« Plain Dance »), des voix foisonnantes (« 2 Stars in my Skies ») aux nappes d’orgue en arrière-plan (« Nuits Magnétiques »), en passant par la guitare bluesy (« 2 Stars in my Skies »), folk (« Dudatjo »), rock (« Toronto Layover »), réverbérée (« Plain Dance ») ou aux consonances hawaïennes (« Queen of My Nights »). Sans oublier la section rythmique puissante, tour à tour mate et binaire (« Nuits Magnétiques »), sourde (« Plain Dance »), rock‘n roll (« Toronto Layover ») et mise en relief par la walking (« Mars ») ou le slap (« Missié Didié ») de la basse, les tambours en aciers (« Celeste A »), les chorus véloces de la batterie (« Missié Didié ») et la présence touffue des percussions. EHA est marqué, entre autres, par Jaco Pastorius (le solo mélodieux de « Nuits Magnétiques »), Weather Report (« Missié Didié »), Miles Davis (« Nuits Magnétiques »)...

Une fanfare (« 1984 »), reprise dans un esprit funky (« 1984 (funky cover) »), de la fusion (« Mars »), du jazz-rock (« Missié Didié »), du rock (« Nuits Magnétiques »), mais aussi des ballades mélodieuses (« 2 Stars in my Skies ») et entraînantes (« Queen of My Nights ») : la musique de Paris, Rio, New York est une mosaïque d’ambiances plus dynamiques les unes que les autres et s’inscrit dans l’esprit fusion des années quatre-vingt.

Le disque

Paris Rio New York
EHA
Cacau de Queiroz (sax, fl), Philippe Coignet (g), Leandro Aconcha (kbd), Michel Alibo (b) et Damien Schmitt (d), avec Rubinho Antunes (tp), Sulaiman Hakim (as), Lionel Segui (tb, tu), Mike Stern (g), Andy Narell (steel pans), Minino Garay, Juan Manuel Forero et Mario Contreras (percu).
Sortie le 24 avril 2020
Kwazil - KWZ 119

Liste des morceaux

01. « 1984 (fanfare) » (03:25).
02. « Mars » (03:03).
03. « Missié Didié » (08:19).
04. « Nuits Magnétiques » (09:36).
05. « 1984 (funky cover) » (03:51).
06. « 2 Stars in my Skies » (06:08).
07. « Celeste A » (05:15).
08. « Toronto Layover » (04:35).
09. « Dudatjo » (05:09).
10. « Plain Dance » (05:22).
11. « Queen of My Nights » (04:26).

Toutes les compositions sont signées Coignet.