22 novembre 2014

Août 2014

Au revoir Jean-Jacques…

Jean-Jacques Avenel a rangé sa contrebasse le 11 août 2014. Retour sur quelques jalons...


Fun House sort en mars 2013. Le titre est de circonstance. Avenel participe au projet de Benoît Delbecq de rapprocher son trio – Steve Argüelles est derrière les fûts – avec celui de Fred Hersh, épaulé par Mark Helias et Gerry Hemingway. « Certes, à la première écoute, Fun House peut effaroucher, mais, une fois apprivoisée, comment ne pas être conquis par l’ingéniosité de cette musique et la connivence éblouissante de ces musiciens d’exception ». Avenel jette ses lignes dans l’océan d’un « nouveau jazz contemporain » : au croisement des continents dans « Strange Loop ».
La photo a été prise le 17 février 2012 – il est plus de minuit… – pendant Sons d’hiver, dans le Théâtre Antoine Vitez d’Ivry-sur-Seine, où Delbecq présente Crescendo In Duke avec son sextet : « deux amis rencontrés il y a plus de vingt ans lors d’un workshop au Canada :Steve Argüelles (batterie, électronique) et Tony Malaby (saxophones ténor et soprano). Se joignent au trio un illustre éclectique, Tony Coe (saxophone soprano et clarinette basse), un maestro de la ligne grave, Jean-Jacques Avenel (contrebasse), et un jeune prodige prolixeAntonin Tri-Hoang (saxophone alto et clarinette basse) ». Duke Ellington à jamais incontournable, Avenel s’en joue a capella dans « Spring » et retrouve avec émotion des sources africaines…
Michel Edelin Quartet. Après Déblocage d’émergence en 1995 et Kuntu en 2009, Avenel est encore aux côtés du flûtiste en 2011, pour Résurgence, avec Jacques Di Donato et Simon Goubert. L’Afrique, Ornette Coleman, la musique contemporaine, le swing… Une histoire de la musique de jazz défile dans nos oreilles. Avenel sera toujours là, comme son introduction à l’archet, majestueuse, dans « Tristezza Della Siva ».
En 2006, un trio voit le jour avec Sophia Domancich et Simon Goubert. Ils sortent trois disques indispensables : DAGFree 4 DAG en 2009 et Upcoming Summer en 2013. Toute la subtilité d’un trio qui joue librement avec les notes, d’où qu’elles viennent, à l’image de « 7 lézards » et ses accents sud-américains…
Deux albums sous son nom : un solo en 1985, Eclaircie, et un disque de « free jazz mande »,Waraba, sorti en 2004, avec Yakhouba Sissoko à la kora,Lansiné Kouyaté au bala (balafon), Moriba Koïta au ngoni (harpe-luth) et Edelin à la flûte. « Denko », un balafon et une contrebasse de retour vers le futur : Mande, Louisianais, Irlandais… ? Qu’importe : une musique du monde pour tout le monde.
2002. Mal Waldron enregistre deux disques, ses derniers, en duo, l‘un avec Archie Shepp –Left Alone Revisited – et l’autre avec Avenel – One More Time(l’ami Steve Lacy intervient également sur deux plages). Bien sûr, il y a les slaps, doubles cordes, crépitements cristallins de « Rites Of Initiation » et les fulgurances de « Blues For JJ’s Bass », mais aussi la beauté à pleurer du contrechant de « The Seagulls Of Kristiansund »…
Steve Lacy, l’autre moi : plus de vingt ans de connivence. Deux hommes libres jusqu’au bout des doigts, qui jouent sans préconçus, ni pour aucune galerie. The Rent a été enregistré en concert, le 30 novembre 1997, avec John Betsch à la batterie. Dans « The Bath», Avenel louvoie  avec subtilité entre les pêches de Betsch… Quelques années plus tôt, en 1992, pour l’enregistrement de We See, Lacy complète le duo avec Steve Potts,Hans Kennel et Sonhando Estwick. Avenel met sa walking attentive au service de Thelonious Monk.
Le 27 août 1983, Daunik Lazro joue au Jazzfestival de Willisau avec le trompettiste Toshinori Kondo, le violoncelliste Tristan Honsinger et Avenel. Hat Hut publie la suite Sweet Zee (plus de quarante minutes) dans un coffret cartonné de deux disques avec, également, un concert en compagnie de Raymond Boni et Carlos Zingaro et un enregistrement avec George Lewis et Joëlle Léandre. Plongé dans l’improvisation collective radicale de Lazro, sur les traces d’Albert Ayler, Avenel bondit d’un aigu extraterrestre à des traits d’archet foudroyants, sans jamais perdre de vue une pulsation salvatrice.
François 1er, le Port, Auguste Perret, la compagnie générale transatlantique, le Normandie, Sainte-Adresse, le pont de Tancarville, Impression, soleil levant… autant d’images du Havre, où vécut un grand musicien, né le 16 juin 1948 à Saint-Nicolas-d'Aliermont.  Ce n'est qu'un au revoir...

Rio, Choro, Jazz

Ancien élève de Nadia Boulanger, le pianiste carioca Antonio Adolfo a notamment enregistré avec Milton NascimentoFlora Purim,Leny Andrade… et ouvert une école de musique à Rio de Janeiro. Adolfo compte plus de vingt-cinq disques à son actif et le dernier en date, Rio, Choro, Jazz est dédié aux compositions d’Ernesto Nazareth.
Le titre du disque fait référence à trois passions d’Adolfo : Rio de Janeiro, capitale culturelle emblématique du Brésil, le choro, style de musique populaire instrumental brésilien né au début du XIXe qui marie danses européennes et rythmes africains, et le jazz.
Avec Pixinguinha et Antônio Carlos Jobim, Nazareth est l’un des compositeurs majeurs de la musique populaire brésilienne. Influencé par Frédéric Chopin et le ragtime, Nazareth combine musiques européennes (polka, valse, fado, scottish…), latines (matchiche, habanera, lundu…) et africaines (batuque) pour créer son « tango brésilien », qu’il décline en « valse brésilienne », « polka brésilienne »… mais qu’il défend être du choro !
Pour Rio, Choro, Jazz Adolfo joue avec son sextet habituel qui s’appuie sur une instrumentation plutôt classique dans la musique populaire brésilienne : la guitare de Claudio Spiewak, la flûte ou le saxophone soprano de Marcelo Martins, le piano d’Adolfo, la contrebasse deJorge Helder, les percussions de Marcos Suzano et la batterie deRafael Barata. Pour « Nao caio noutra », les banjoïstes Rick Ferreiraet Bob Whitlock se joignent au sextet.
Rio, Choro, Jazz reprend neuf mélodies de Nazareth parmi les plus célèbres : « Nao caio noutra » (son premier succès – 1881), le tube « Brejeiro » (« bucolique » – 1875), « Fon-Fon » (nom d’un magazine et surnom donné aux voitures, encore rares à l’époque… – 1913), « Odeon » (hommage au théâtre où Nazareth jouait avant les projections de films – 1909)… Quant au morceau-titre qui ouvre l’album, il est signé Adolfo.
Même s’il est imprégné de rythmes brésiliens, Rio, Choro, Jazz n’a rien à voir avec la bossa nova. En revanche, tango brésilien (« Fon-Fon »), chorinho (« Cuéra »), polka (« Nao caio noutra »), valse (« Coraçao que sente ») se succèdent… la musique danse ! Séduisantes (« Feitiço », « Brejeiro », « Odeon »), les mélodies de Nazareth se développent sur les contrepoints rythmiques formés par la batterie et les percussions, entre tradition brésilienne (« Fon-Fon ») et jazz (« Tenebroso »). Les lignes à la fois flexibles et profondes de la contrebasse, agrémentées de moult shuffle (« Cuéra »), garantissent une pulsation souple et légère. Flûte et guitare soulignent les mélodies à l’unisson (« Odeon ») et prennent de courts chorus bien inspirés (la flûte dans « Nenê », la guitare dans « Cuéra » ou le soprano dans « Tenebroso »). Volontiers lyrique (« Brejeiro »), Adolfo garde toujours une mise en place rythmique entraînante avec des passages staccato et percussifs (« Rio, Choro, Jazz »).
Rio, Choro, Jazz met du jazz dans la musique populaire brésilienne de Nazareth : élégance, cadence et danse sont au programme !
Le disque
Rio, Choro, Jazz
Antonio Adolfo
Claudio Spiewak (g), Marcelo Martins (fl, ss), Antonio Adolfo (p), Jorge Helder (b), Marcos Suzano (perc) et Rafael Barata (d, perc), avec Rick Ferreira et Bob Whitlock (bj).
AAM Music – AAM0706
Sortie en Mars 2014
Liste des morceaux
  1. « Rio, Choro, Jazz », Adolfo (4:15).
  2. « Feitiço » (5:26).
  3. « Brejeiro » (6:39).
  4. « Fon-Fon » (5:19).
  5. « Tenebroso » (7:12).
  6. « Nao caio noutra » (4:27).
  7. « Coraçao que sente » (6:57).
  8. « Cuéra » (3:48).
  9. « Nenê » (5:02).
  10. « Odeon » (3:55).
Toutes les compositions sont signées Nazareth, sauf indication contraire.

A la découverte de… Jean-Pierre Como

Depuis la création de Sixun, en 1984, Jean-Pierre Como promène ses mélodies aux quatre coins du monde et joue aussi bien avec Paolo Fresu que Stefano di Battista, Didier Lockwood, Jean-Luc Ponty, Aldo Romano… et tous les autres !

La musique
Je faisais de la musique classique depuis l’âge de six ans. J’allais étudier au Conservatoire. Puis, vers treize ans, j’ai découvert le jazz en autodidacte, comme beaucoup, grâce à des musiciens plus âgés que moi. A l’époque, j’écoutais beaucoup les Beatles, Emerson, Lake and Palmer, Soft Machine... Ma première révélation dans le jazz, c’est quand des copains m’ont fait découvrir Weather Report. Tout a commencé là ! J’étais précoce, j’ai joué avec des amis et j’ai beaucoup écouté Herbie HancockKeith JarrettChick Corea… C’est à partir de ce moment-là que j’ai vraiment découvert la musique jazz :John ColtraneMiles Davis dans ses débuts, McCoy TynerBill Evans,Art TatumOscar Peterson… Ensuite, j’ai voulu comprendre et apprendre, aller plus vite, découvrir davantage cette musique… C’est alors que j’ai pris des cours avec Bernard Maury et François Couturier.

Dès mon enfance, j’ai choisi de faire de la musique… Ma famille ne m’a ni influencé pour ce choix, ni pour l’instrument. J’avais d’abord pensé au violon, mais un concours de circonstances m’a fait commencer le piano. Comme mon petit violon n’arrivait pas et que le professeur de solfège voulait que je me décide, alors je me suis tourné naturellement vers le piano. J’ai tout de suite aimé le piano. Ce qui m’a toujours attiré dans la musique et plus précisément dans le piano, c’est de pouvoir créer des mélodies. Déjà vers dix – douze ans, le fait que le piano soit un instrument complet, très orchestral, m’a vraiment plu. Et j’étais déjà très intéressé par la composition.

Les influences
Dans la musique classique, je pense à Gabriel FauréMaurice Ravel,Claude Debussy et Erik Satie.
Dans le jazz, je dirai Keith JarrettJaco PastoriusJohn Coltrane,Charlie Parker, Thelonious Monk, Davis, Jeff BeckJoe Zawinul,Wayne ShorterMichael Brecker, Hancock, Pat MethenyBrad MeldhauBrandford Marsalis et bien d’autres encore...
La voix est également très importante. C’est enraciné profondément en moi depuis mon enfance. Je pense sincèrement que chaque musicien rêve plus ou moins consciemment d’être un chanteur soliste grâce à son instrument. Alors, parmi les chanteurs, je peux citerStevie WonderFranck SinatraSting, Peter GabrielJoni Mitchell,Ricky Lee JonesJacques BrelLéo Ferré

Cinq clés pour le jazz
Qu’est-ce que le jazz ? Le jazz, c’est transcrire des moments de vie sous forme de musique : la liberté d’improvisation permet de s’exprimer... C’est une musique qui se créé et se joue à plusieurs, une musique d’échanges et de partage.
Pourquoi la passion du jazz ? Ce que j’aime dans le jazz, c’est l’absence de limite. Bien sûr il y a des codes, des structures, mais mon esprit est toujours libre et peut pousser la création et la composition toujours plus loin. C’est quelque chose de très fort et intense pour moi. La musique fait partie du rêve, de mon imaginaire...
Ce qui est important aussi à mes yeux, ce sont les rencontres humaines avec des musiciens marquants, qui débouchent souvent sur des projets majeurs.
Où écouter du jazz ? Pour apprécier le jazz, chacun peut le faire dans un lieu ou un contexte qui lui convient et lui parle de façon intime, personnelle. Pour moi, la musique doit être ressentie comme un film, comme un voyage, quelque chose qui va puiser dans l’imaginaire personnel de l’individu.
Comment découvrir le jazz ? Il faut aller aux concerts, vivre en live la musique dans les clubs et dans les festivals. Ce sont de vrais moments fondateurs. Dans les clubs, celui qui veut réellement découvrir le jazz aura une réelle proximité avec les musiciens, avec les sons… et des souvenirs mémorables ! Par ailleurs je conseille évidemment d’acheter et de se plonger dans l’écoute de disques…
Une anecdote autour du jazz ? Je peux vous livrer une anecdote vécue : lorsque j’habitais à New York avec le groupe Sixun, Joe Zawinul nous a invités à lui rendre visite. Il venait d’emménager, et ce qui m’a marqué d’emblée c’est que l’unique pièce terminée de son loft, c’était son studio de musique ! A un moment il m’a proposé d’aller voir la pièce dans laquelle se trouvaient tous ses claviers. Je suis entré ravi et émerveillé, avant de me rendre compte qu’il me demandait aussi de mettre des patins sous mes pieds… alors là, cela a un peu brisé la magie de l’instant et du personnage !... Mais c’est vous dire à quel point cet endroit lui était cher ! Je garde un souvenir très ému de cette expérience new-yorkaise.

Le portrait chinois
Si j’étais une fleur, je serais un tournesol,
Si j’étais un fruit, je serais de la pastèque et des clémentines,
Si j’étais une boisson, je serais un café expresso,
Si j’étais une couleur, je serais bleu.

Les bonheurs et regrets musicaux
C’est vraiment une question compliquée car j’essaie toujours de faire aboutir les projets musicaux que j’ai à cœur : « Express Paris Roma », « L’Âme Sœur », « Boléro »… Et, évidemment, le groupe Sixun.
Je regrette de ne pas avoir pu jouer avec Jaco Pastorius avant qu’il ne disparaisse…

Sur l’île déserte…
Quels disques ? Les Nocturnes de Fauré, My Song de Jarrett, Night Passage de Weather Report et tout Stevie Wonder.
Quels livres ? Des recueils de poèmes de Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud, et Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke,
Quels peintures ? La nuit étoilée de Vincent Van GoghLa tristesse du Roi de Henri MatisseLes trois musiciens de Pablo Picasso.

Les projets
Aujourd’hui je suis très heureux de mon dernier album, Boléro. C’est mon neuvième disque et il est sorti fin 2013. Il s’agit de compositions que j’ai écrites en hommage aux musiques latines. Ma propre interprétation des classiques du boléro, tango… pour un quartet de jazz que j’ai monté avec deux musiciens argentins – le saxophoniste Javier Girotto et le percussionniste Minino Garay – et un musicien italien, le contrebassiste et bassiste de Salerne Dario Deidda.


Pour demain, j’ai déjà deux beaux projets en cours : un futur album en quartet pour fin 2014 ou début 2015 et un disque en piano solo.

Trois vœux…
Que la musique contribue à rendre le monde meilleur !

Over The Honeymoon

Il y a une dizaine d’années, un groupe de musiciens lyonnais et stéphanois montent le septet Novox. Après Out Of Jazz (2008) etHollywood Is On Fire (2011),Over The Honeymoon, leur troisième disque, sort en avril sur le label créé par Pierre Alexandre Gauthier : Z Production.
A côté de la guitare de Gauthier, la section des vents est constituée de Benjamin Meunier à la trompette et Grégory Ivanoff au saxophone alto, la rythmique repose sur la contrebasse deJane-Lise Meunier et la batterie d’Arnaud Izoulet, auxquels s’ajoutent le Fender Rhodes de Jean Romeyer et les platines de DJ Mix Mastar Matt.
Over The Honeymoon propose quatorze morceaux composés par le septet, exception faite de « Maggot Brain », un thème de George Clinton Jr. et Edward Earl Hazel (album éponyme de 1971), références affirmées de Novox.
De la pochette du disque – signée Pauline Schleimer – se dégage également un parfum psychédélique et nostalgique : la photo en noir et blanc d’une rue d’une ville américaine dans les années soixante-dix sert d‘arrière-plan à des collages en couleurs, dans lesquels une chanteuse funky armée d’un micro côtoie un jaguar, un métronome, un trente-trois tours, la lune, une jungle de bambous…
 « Let’s go », entonné sur des accords vintage, lance la trompette et le saxophone : ils exposent en chœur le thème funky « Clanga » qui ouvreOver The Honeymoon. La rythmique groovy, dense et puissante, tour à tour rock (« Betty’s Back »), funky (« MP »), voire avec des pointes d’afro-beat (« The Juice »), est portée par le jeu sec et mat d’Izoulet et les riffs et lignes robustes de Meunier. Avec ses notes tenues (« Waiting For The Pusherman »), ses motifs retros (« Clanga ») et le son caractéristique du Fender Rhodes, Romeyer apporte la touche Parliament Funkadelic. Gauthier passe d’un solo digne d’un guitar hero (« Maggot Brain ») à un chorus rock (« Space Lift »), d’effets wawa (« Blue Merry Jane ») à des accords saturés (« Clanga »), et mêle souvent sa voix à celle du Fender (« Waiting For The Pusherman »). En plus de leurs nombreux chœurs chaloupés dans le plus pur esprit funk (« Blue Merry Jane », « Voodoo Chicken Fire II »), Meunier et Ivanoff se montrent éclatants (« X »), avec cette fausse nonchalance un peu grasse (« Dragon Gate  », « The Honeymoon Is Over »), typique des soufflants de l’époque. Les scratchs (« The Juice »), extraits de dialogues de films (« Collision»), grattements de trente-trois tours (« The Honeymoon Is Over »), applaudissements (« Voodoo Chicken Fire II ») et autres couinements (« Mojo Bounce ») de DJ Mix Mastar Matt, apportent une touche contemporaine à l’ambiance funky d’Over The Honeymoon.
Si Clinton est une source d’inspiration évidente, la musique de Novox rappelle également celle du Defunkt Millenium de Joe Bowie. Energique et entraînant, Over The Honeymoon se situe dans la lignée d’un funk joyeux et sans histoire !
Le disque
Over The Honeymoon
Novox
Grégory Ivanoff (as), Benjamin Meunier (tp), Pierre Alexandre Gauthier (g), DJ Mix Mastar Matt (platines), Jean Romeyer (fender), Jane-Lise Meunier (b) et Arnaud Izoulet (d).
Z Production
Sortie en avril 2014.
Liste des morceaux
  1. « Clanga » (4:14).
  2. « Betty’s Back » (3:42).
  3. « The Juice » (4:48).
  4. « Blue Merry Jane » (3:28).
  5. « MP » (3:55).
  6. « Waiting For The Pusherman » (3:55).
  7. « Collision » (3:26).
  8. « Voodoo Chicken Fire II » (3:28).
  9. « Flying Funk » (4:40).
  10. « Mojo Bounce » (4:36).
  11. « Maggot Brain », George Clinton Jr. & Edward Earl Hazel (3:13).
  12. « Dragon Gate » (4:50).
  13. « Space Lift » (3:16).
  14. « The Honeymoon Is Over» (3:51).
Tous les morceaux sont signés Novox sauf indication contraire.